Lois contre la fraude et l'évasion fiscales aux Émirats arabes unis

Les Émirats arabes unis adoptent une position ferme contre la fraude et l’évasion fiscales à travers un ensemble de lois fédérales qui érigent en infraction pénale le fait de déclarer délibérément des informations financières erronées ou d’éviter de payer des impôts et des frais dus. Ces lois visent à maintenir l'intégrité du système fiscal des Émirats arabes unis et à empêcher les efforts illégaux visant à dissimuler aux autorités des revenus, des actifs ou des transactions imposables. Les contrevenants s'exposent à des sanctions importantes, notamment de lourdes amendes, des peines de prison, une éventuelle expulsion des résidents expatriés et des sanctions supplémentaires telles que des interdictions de voyager ou la saisie de tous fonds et biens liés aux infractions fiscales. En imposant des conséquences juridiques strictes, les Émirats arabes unis cherchent à dissuader l'évasion et la fraude fiscales, tout en promouvant la transparence et le respect de leurs réglementations fiscales auprès de tous les particuliers et entreprises opérant dans les Émirats. Cette approche sans compromis souligne l’importance accordée à une administration fiscale et à des recettes fiscales adéquates pour financer les services publics.

Quelles sont les lois concernant l’évasion fiscale aux Émirats arabes unis ?

L'évasion fiscale est une infraction pénale grave aux Émirats arabes unis (EAU), régie par un cadre juridique complet qui décrit diverses infractions et les sanctions correspondantes. La principale loi traitant de l'évasion fiscale est le Code pénal des Émirats arabes unis, qui interdit spécifiquement l'évasion intentionnelle des impôts ou des frais dus aux autorités gouvernementales fédérales ou locales. L'article 336 du Code pénal criminalise de tels actes, soulignant l'engagement du pays à maintenir un système fiscal juste et transparent.

En outre, le décret-loi fédéral des Émirats arabes unis n° 7 de 2017 sur les procédures fiscales fournit un cadre juridique détaillé pour lutter contre les infractions d'évasion fiscale. Cette loi couvre un large éventail d'infractions fiscales, notamment le défaut de s'inscrire aux taxes applicables, telles que la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ou les droits d'accise, le défaut de soumettre des déclarations de revenus exactes, la dissimulation ou la destruction de documents, la fourniture de fausses informations et l'assistance. ou faciliter l'évasion fiscale par d'autres.

Pour lutter efficacement contre l'évasion fiscale, les Émirats arabes unis ont mis en œuvre diverses mesures, telles que l'échange d'informations avec d'autres pays, des exigences strictes en matière de déclaration et des procédures d'audit et d'enquête renforcées. Ces mesures permettent aux autorités d'identifier et de poursuivre en justice les individus ou les entreprises impliqués dans des pratiques d'évasion fiscale. Les entreprises et les particuliers opérant aux Émirats arabes unis sont légalement tenus de tenir des registres précis, de se conformer aux lois et réglementations fiscales et de demander conseil à un professionnel si nécessaire pour garantir leur conformité. Le non-respect de ces exigences légales peut entraîner des sanctions sévères, notamment des amendes et des peines d'emprisonnement, comme indiqué dans les lois pertinentes.

Le cadre juridique complet des Émirats arabes unis concernant l'évasion fiscale souligne l'engagement du pays à favoriser un système fiscal transparent et équitable, à promouvoir la croissance économique et à protéger les intérêts publics.

Quelles sont les sanctions en cas d’évasion fiscale aux Émirats arabes unis ?

Les Émirats arabes unis ont établi des sanctions sévères pour les particuliers ou les entreprises reconnus coupables de délits d'évasion fiscale. Ces sanctions sont définies dans diverses lois, notamment le Code pénal des Émirats arabes unis et le décret-loi fédéral n° 7 de 2017 sur les procédures fiscales. Les sanctions visent à dissuader les pratiques d'évasion fiscale et à garantir le respect des lois et réglementations fiscales.

  1. Emprisonnement: Selon la gravité de l'infraction, les personnes reconnues coupables de fraude fiscale peuvent être condamnées à une peine d'emprisonnement allant de quelques mois à plusieurs années. Selon l'article 336 du Code pénal des Émirats arabes unis, l'évasion intentionnelle des taxes ou des frais peut entraîner une peine d'emprisonnement allant de trois mois à trois ans.
  2. Amendes: Des amendes importantes sont imposées en cas d'infractions d'évasion fiscale. En vertu du Code pénal, les amendes peuvent aller de 5,000 100,000 à 1,360 27,200 AED (environ XNUMX XNUMX à XNUMX XNUMX dollars) en cas d'évasion fiscale intentionnelle.
  3. Sanctions pour des infractions spécifiques en vertu du décret-loi fédéral n° 7 de 2017 :
    • Le fait de ne pas s'inscrire à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ou à la taxe d'accise lorsque cela est requis peut entraîner une pénalité pouvant aller jusqu'à 20,000 5,440 AED (XNUMX XNUMX $).
    • Le fait de ne pas soumettre de déclaration de revenus ou de soumettre des déclarations inexactes peut entraîner une pénalité pouvant aller jusqu'à 20,000 5,440 AED (XNUMX XNUMX $) et/ou une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à un an.
    • L'évasion fiscale délibérée, telle que la dissimulation ou la destruction de registres ou la fourniture de fausses informations, peut entraîner une pénalité pouvant aller jusqu'à trois fois le montant de l'impôt éludé et/ou une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à cinq ans.
    • Aider ou faciliter l’évasion fiscale d’autrui peut également entraîner des sanctions et des peines d’emprisonnement.
  4. Sanctions supplémentaires : En plus des amendes et des peines d'emprisonnement, les individus ou les entreprises reconnus coupables d'évasion fiscale peuvent faire face à d'autres conséquences, telles que la suspension ou la révocation de leurs licences commerciales, l'inscription sur une liste noire des contrats gouvernementaux et l'interdiction de voyager.

Il est important de noter que les autorités des Émirats arabes unis ont le pouvoir discrétionnaire d'imposer des sanctions en fonction des circonstances spécifiques de chaque cas, en tenant compte de facteurs tels que le montant de l'impôt éludé, la durée de l'infraction et le niveau de coopération du contrevenant. .

Les sanctions sévères imposées par les Émirats arabes unis pour les délits d'évasion fiscale reflètent l'engagement du pays à maintenir un système fiscal juste et transparent et à promouvoir le respect des lois et réglementations fiscales.

Comment les Émirats arabes unis gèrent-ils les cas d’évasion fiscale transfrontalière ?

Les Émirats arabes unis adoptent une approche sur plusieurs fronts pour lutter contre les cas d'évasion fiscale transfrontalière, qui implique une coopération internationale, des cadres juridiques et une collaboration avec des organisations mondiales. Premièrement, les Émirats arabes unis ont signé divers accords et conventions internationaux qui facilitent l'échange d'informations fiscales avec d'autres pays. Il s'agit notamment des conventions fiscales bilatérales et de la Convention relative à l'assistance administrative mutuelle en matière fiscale. En échangeant des données fiscales pertinentes, les Émirats arabes unis peuvent aider à enquêter et à poursuivre les cas d'évasion fiscale qui couvrent plusieurs juridictions.

Deuxièmement, les Émirats arabes unis ont mis en œuvre des lois nationales robustes pour lutter contre l’évasion fiscale transfrontalière. Le décret-loi fédéral n° 7 de 2017 sur les procédures fiscales définit les dispositions relatives au partage d'informations avec les autorités fiscales étrangères et à l'imposition de sanctions en cas d'infractions d'évasion fiscale impliquant des juridictions étrangères. Ce cadre juridique permet aux autorités des Émirats arabes unis de prendre des mesures contre des personnes ou des entités utilisant des comptes offshore, des sociétés écrans ou d'autres moyens pour dissimuler des revenus ou des actifs imposables à l'étranger.

En outre, les Émirats arabes unis ont adopté le Common Reporting Standard (CRS), un cadre international pour l'échange automatique d'informations sur les comptes financiers entre les pays participants. Cette mesure améliore la transparence et rend plus difficile pour les contribuables la dissimulation d’avoirs à l’étranger et l’évasion fiscale au-delà des frontières.

En outre, les Émirats arabes unis collaborent activement avec des organisations internationales telles que l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et le Forum mondial sur la transparence et l'échange de renseignements à des fins fiscales. Ces partenariats permettent aux Émirats arabes unis de s'aligner sur les meilleures pratiques mondiales, d'élaborer des normes internationales et de coordonner les efforts pour lutter efficacement contre l'évasion fiscale transfrontalière et les flux financiers illicites.

Y a-t-il des peines de prison pour évasion fiscale à Dubaï ?

Oui, les personnes reconnues coupables d'évasion fiscale à Dubaï peuvent être condamnées à une peine d'emprisonnement en vertu de la loi des Émirats arabes unis. Le Code pénal des Émirats arabes unis et d'autres lois fiscales pertinentes, telles que le décret-loi fédéral n° 7 de 2017 sur les procédures fiscales, prévoient des peines de prison potentielles pour les délits d'évasion fiscale.

Selon l'article 336 du Code pénal des Émirats arabes unis, quiconque se soustrait intentionnellement au paiement d'impôts ou de taxes dus au gouvernement fédéral ou local peut être emprisonné pour une durée allant de trois mois à trois ans. En outre, le décret-loi fédéral n° 7 de 2017 sur les procédures fiscales prévoit l'emprisonnement comme sanction potentielle pour certaines infractions d'évasion fiscale, notamment :

  1. Le fait de ne pas soumettre de déclaration de revenus ou de soumettre des déclarations inexactes peut entraîner une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à un an.
  2. L'évasion fiscale délibérée, comme la dissimulation ou la destruction de registres ou la fourniture de fausses informations, peut entraîner une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à cinq ans.
  3. Le fait d’aider ou de faciliter l’évasion fiscale d’autrui peut également entraîner une peine d’emprisonnement.

Il est important de noter que la durée de la peine d'emprisonnement peut varier en fonction des circonstances spécifiques de l'affaire, telles que le montant de l'impôt éludé, la durée de l'infraction et le niveau de coopération du contrevenant.

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